L'AUTOPSIE À BESTHESDA ET LE DIAGNOSTIC DE PARKLAND
L'après Dealey Plaza
Le président Kennedy est assassiné à 12h30. La limousine présidentielle foncera en direction de l'hôpital le plus proche, le Parkland Memorial Hospital. Elle arrivera moins de cinq minutes après.
Entre-temps, Clint Hill – le seul agent du Secret Service qui a eu le réflexe de se précipiter vers la limousine au moment des coups de feu et est parvenu tant bien que mal à se hisser sur le coffre – s’aperçoit que le gouverneur Connally est blessé mais, surtout, que son employeur est mortellement atteint et le siège où il était installé couvert de son sang. En plus d'être absolument épouvantable, la scène est également absurde : en effet, les personnes présentes sur le trajet entre Dealey Plaza et l'hôpital Parkland ne se doutent de rien et, de ce fait, applaudissent chaleureusement le président qu’ils ne verront jamais, celui-ci étant affalé sur le siège occupé par son épouse.
Une fois sur le coffre de la voiture, Clint Hill, dont le métier est de protéger le président à tout prix – en pareil cas celui de sa vie –, va se servir de son corps pour protéger la première dame et le président d’éventuels autres tireurs placés sur le reste du parcours jusqu’à Parkland, avec le faible espoir que Kennedy puisse survivre à ses blessures. Mais il est déjà bien trop tard.
Outre cela, Clint Hill – de même que Jackie Kennedy – a somme toute logique pu voir de très près la blessure au crâne du président qui lui fut fatale. On comprend dès lors pourquoi son témoignage est particulièrement intéressant. Le constat est simple : si la balle fatale a été tirée de devant, alors la partie arrière de la tête de Kennedy – par là sortit la balle – devait présenter un trou beaucoup plus grand que celui sur la partie avant – par là où rentra la balle. En effet, n’importe quel docteur (spécialiste ou non) vous le dira : lorsqu’une balle pénètre un corps, le trou de sortie est toujours plus gros que le trou d’entrée. Il est donc primordial d'étudier les témoignages de Clint Hill et Jackie Kennedy, les premiers à avoir vu la blessure au crâne du président, ceux qui furent bien malgré eux "aux premières loges" du drame. Que disent-ils ?
Dans sa déposition du 30 novembre 1963 (huit jours après l’assassinat), Hill est catégorique à ce sujet. Il écrit :
« Tandis que j’étais au niveau du siège arrière, j’ai remarqué qu’un morceau de la partie arrière-droite de la tête du président manquait, et il saignait abondamment. »
Il confirme au mot près ses écrits dans son témoignage verbal du 3 mars 1964 devant la Commission Warren :
- SPECTER (conseiller de la Commission) : Qu’avez-vous observé concernant l’état du président à son arrivée à l’hôpital ?
- HILL : La partie arrière droite de sa tête manquait. Elle s’était répandue sur la banquette arrière. Je pouvais voir son cerveau. Il y avait du sang et des morceaux de cerveau sur toute la banquette arrière. Madame Kennedy était littéralement couverte de sang. Il y avait tellement de sang qu’on ne pouvait pas dire s’il y avait eu une autre blessure que la grosse blessure béante à l’arrière de la tête.
L’exacte similitude entre sa déposition et son témoignage montre bien que son témoignage est parfaitement crédible : il n’a jamais changé sa version des faits, et on ne peut pas lui reprocher d’avoir mal vu, puisqu’il se trouvait à quelques centimètres du président. Ceci constitue déjà un élément sérieux pour prouver que la balle fatale fut tirée de devant, et donc la présence d’un tireur au Grassy Knoll, donc le complot… Mais continuons nos recherches. Que dit madame Kennedy, le deuxième témoin le plus proche du président ?
Elle fut interviewée par Earl Warren le 5 juin 1964, qui se déplaça en personne à son domicile du 3017 N Street NW, Washington D.C. pour recueillir son témoignage. À noter que Warren choisit de ne pas lui demander de décrire les blessures, ce qui est parfaitement compréhensible. Toutefois, elle insista. Soit, c’était son choix et il aurait dû être respecté. La Commission Warren ne l’entendit pas de cette oreille. Le passage dans lequel elle décrivit lesdites blessures fut remplacé dans les annexes du rapport Warren par un simple « Référence aux blessures supprimée ». Toutefois, des historiens et chercheurs s’indignèrent contre cette décision, si bien que, au début des années 1970, le gouvernement américain se vit imposer par la justice de rendre public le passage initialement supprimé. Le voici :
« J’essayais de maintenir ses cheveux en place. Sur le devant, il n’y avait rien. Je suppose qu’ils avaient disparu. Mais à l’arrière, j’essayais de maintenir ses cheveux et son crâne en place. »
Malheureusement, Jackie Kennedy n'est pas très précise : elle explique à la fois qu'il n'y avait probablement rien à l'avant (supposant un tir provenant de derrière) et ajoute en même temps que l'arrière était complètement explosé, à tel point qu'elle devait le "maintenir" (supposant un tir de face). Son témoignage ne peut donc être retenu dans notre étude.
On en est là pour l’instant : en reconnaissant que l’arrière de la tête du président était complètement explosé, Clint Hill (et potentiellement la première dame), l'un des deux témoins les plus proches du président après que celui-ci ait été abattu, explique indirectement que la balle fatale fut tirée de devant.
Trauma Room 1 : ce qu'ont vu les médecins
À l’instant même où la limousine présidentielle arrive à Parkland, le personnel médical prend en charge le président et le gouverneur. Conscient, ce dernier est extrait du véhicule en premier pour être allongé sur un brancard et emmené en salle d’urgence numéro 2 (Trauma Room 2), la numéro 1 (Trauma Room 1) étant réservée au président. Hill, dont le sang-froid et le courage sont absolument admirables, prend alors le soin de retirer sa veste pour couvrir la tête et le haut du corps de Kennedy. L’agent du Secret Service suit alors le brancard sur lequel est étendu le président, son épouse Jackie à ses côtés ; une fois arrivé en salle d’urgence numéro 1, considérant les nombreuses personnes qui s’y trouvent, il choisit de sortir.
Une vingtaine de médecins et infirmières sont présents dans la pièce (temporairement pour certains) : chirurgiens, réanimateurs, cardiologues… Leurs comportements sont d’ailleurs remarquables : à aucun moment ils ne perdent leur sang-froid, ce qui, lorsqu’on a devant soi l’homme le plus puissant de la planète condamné, n’aurait pas été surprenant.
Le docteur Kemp Clark, neurochirurgien, arrive peu après que le président ait été amené dans la Trauma Room 1. Charles Baxter, en charge des urgences, lève brièvement les yeux vers lui et lui dit :
« Kemp, dites-nous à quel point la blessure à la tête est grave, parce que nous sommes en train de le perdre. »
Clark enfile alors une paire de gants en caoutchouc et examine ladite blessure. Il s’exclame :
« Mon Dieu, tout le côté droit de sa tête a été emporté. »
Presque au même moment, le rythme cardiaque du président commence à diminuer fortement : 30, 20, 10. On essaye de le réanimer par un massage cardiaque. En vain.
Pendant 20 minutes, l’équipe médicale fit tout son possible pour tenter de sauver le président. Mais le cerveau de ce dernier ayant littéralement explosé au niveau de sa partie droite, on peut légitimement supposer que, dès le début, les docteurs surent que Kennedy n'avait aucune chance de s'en sortir.
Il est alors presque 13 heures. Inscrit dans les registres de l’hôpital à 12 heures 38, la mort du président Kennedy est officiellement prononcée à 13 heures 33 par Malcolm Kilduff l'assistant au porte-parole de la Maison-Blanche Pierre Salinger.
Dans une interview de 1988, le docteur Baxter déclara :
« Dès que nous avons réalisé que nous ne pouvions plus rien faire, nous nous sommes tous légèrement reculés avec le profond respect que chacun a pour son président, et avons cessé d’être des docteurs à ce moment-là. Nous redevinrent des citoyens, et il y eut probablement plus de larmes verser dans cette salle que sur les centaines de kilomètres aux alentours. »
Les témoignages des personnes présentes dans la Trauma Room 1 sont absolument fondamentaux. Nous avons déjà vu dans les pages précédentes que quantité d’éléments tendent à prouver très largement la présence d'un tireur au Grassy Knoll : le mouvement de tête de Kennedy vers l’arrière et sur la gauche, les dizaines de témoins qui disent avoir entendu un ou plusieurs coups de feu provenir de cet endroit et s’étant précipités dans cette direction juste après l’assassinat… Mais s’il y en a un que personne ne peut contester, c’est bien les observations des personnes présentes dans la Trauma Room 1. Leurs témoignages sont en effet primordiaux : ils furent – après Clint Hill et Jackie Kennedy – les premiers à voir la blessure mortelle, alors que celle-ci était encore "fraîche" (c’est-à-dire qu’elle n’avait pas été modifiée comme elle le fut pendant le transport en avion entre Dallas à Bethesda en raison des turbulences et autres). En d'autres termes, ce furent les premiers à savoir d’où les balles furent tirées, selon les emplacements des blessures d’entrée et de sortie. De plus, leurs témoignages présentent l’avantage par rapport à ceux de la première dame et de son garde du corps d’être issus de spécialistes, d’habitués à voir des blessures au quotidien, renforçant ainsi leur crédibilité. Commençons par étudier leurs observations de la blessure fatale, celle qui fut occasionné par la troisième balle (nous aborderons la blessure au cou en fin de partie).
Pour éviter toute surcharge de la page, tous les témoignages des médecins et infirmières présents dans la Trauma Room 1 sont accessibles en cliquant sur le bouton ci-dessous (la date indiquée correspond au jour de leur audition devant la Commission Warren).
Paradoxalement, il est plutôt facile de faire une synthèse de tous ces témoignages, pour la simple et bonne raison qu'ils vont (pratiquement) tous dans le même sens. Sur les 19 médecins et infirmières mentionnés ci-dessus, 13 furent invités à décrire la blessure à la tête par la Commission Warren. Ceux-ci parlent tous, absolument tous, d'une grosse blessure (blessure de sortie) à l'arrière de la tête du président. 11 font état d'une blessure sur la partie arrière droite. Les 2 autres (Giesecke et Jenkins) penchent plutôt pour une blessure sur la partie arrière gauche. Toutefois, on peut légitimement penser qu'ils se sont tout simplement trompés : ce sont les deux seuls à ne pas être catégorique, ils admettent tout à fait pouvoir avoir mal vu (Giesecke : "c'est vraiment de mémoire (...) je ne suis resté dans la salle que très peu de temps" ; Jenkins : "Je ne sais pas si c’est exact, mais je crois qu’il y avait une blessure au niveau de la région temporale gauche"). Il est très important de préciser que les docteurs décrivent tous (hormis Baxter, peu précis à ce sujet) une blessure, non seulement sur le côté droit, mais surtout à l'arrière de la tête. En effet, s'ils s'étaient contentés de ne mentionner qu'une blessure sur le côté droit, il aurait été impossible de savoir où se trouvaient la blessure d'entrée. Mais, en bons professionnels, ils précisent qu'il s'agit avant tout de l'arrière de la tête.
Toujours est-il que, en dépit des témoignages de Giesecke et Jenkins, aucune des personnes présentes dans la Trauma Room 1 n'a parlé d'une blessure de sortie à l'avant du crâne de Kennedy, ce qui aurait alors impliqué une balle tirée de derrière : à aucun moment l'os frontal (voir schéma ci-dessus) n'est mentionné par un médecin ou une infirmière. À ce sujet, d'ailleurs, la Commission Warren a demandé à deux de ces témoins (Bowron et Perry) s'il n'avaient pas vu une petite blessure à l'arrière du crâne du président. S'ils répondaient par la positive, la Commission en aurait probablement été ravie. Malheureusement pour elle, ce ne fut pas le cas : non seulement ils avaient constaté une blessure d'entrée à l'avant du crâne de Kennedy, mais en plus ils niaient en avoir constaté une à l'arrière du crâne, ce qui revient à dire exactement la même chose (jusqu'à preuve du contraire, la balle n'est entrée que par un seul endroit). En quelque sorte, ils répètent deux fois la même chose (« oui la balle a été tirée de devant, non elle n’a pas été tirée de derrière. »), mais deux fois valent mieux qu’une.
Récapitulons donc : tous les médecins et infirmières parlèrent d'une blessure de sortie à l'arrière du crâne du président, c'est-à-dire d'une balle tirée de devant, impliquant ainsi la présence d'un second tireur, et donc un complot.
Mais comment a réagi la Commission Warren à tous ces témoignages ? C'est très simple : elle les a tous ignorés, sans exception, en concluant que la blessure de sortie (la grosse blessure) se situait... à l'avant du crâne (et la petite, celle d'entrée, à l'arrière) (voir les dessins officiels de la Commission ci-dessous) !!
Comment ne pas être indigné par de tels dessins ? Sur la CE 388, c'est une bonne partie de l'os frontal de la tête du président qui est explosée. Pourtant, aucun des médecins et infirmières de Parkland n'avait jamais parlé de l'os frontal comme pint d'entrée de balle avant la publication du rapport Warren.
Toutefois, en 1993, Gerald Posner, le plus connu des défenseurs de la version officielle, publie ce qui deviendra un best-seller : Case Closed. Affirmant s'être entretenu avec sept docteurs de Parkland (Jenkins, Perry, Carrico, Giesecke, Midgett, Peters et Jones), les révélations qu'il y fait sont à impressionnantes. C'est bien simple : les sept docteurs nient absolument tout ce qu'ils avaient eux-mêmes affirmé devant la Commission Warren. Leurs témoignages sont à devenir fou : tandis que tous, sans exception, décrivaient devant la Commission Warren une blessure au niveau de la partie occipitotemporale (en aucun cas frontale ou pariétale supérieure), parfois avec précision (taille, tissus propres à la région occipitale...), on s'aperçoit que beaucoup se sont finalement décidés à la déplacer à l'avant de la tête ! C'est tout simplement hallucinant : les docteurs et infirmières sont précis dans leurs rapports et témoignages, localisent tous la blessure de sortie à l'arrière de la tête, estiment parfois sa taille (docteur Carrico : "entre 5 et 7 centimètres"), certifient qu'il n'y avait aucune blessure béante à l'avant, reconnaissent des tissus cérébraux propres à la région occipitotemporale... Pourtant, le docteur Perry affirme le contraire à Gerald Posner, en lui expliquant qu'ils n'avaient en fait jeté qu'un bref coup d'œil à la blessure à la tête. Si Perry avait déjà admis devant la Commission Warren qu'il n'avait pas examiné en détails la blessure à la tête de Kennedy, il a tort de faire une généralité (voir notamment le témoignage d'Akin). Mais même s'il disait vrai, comment expliquer dans ce cas que certains purent estimer sa taille et, de manière plus générale, pourquoi furent-ils tous en mesure de la localiser devant la Commission Warren ?
Autre élément encore plus étonnnant : une bonne partie du personnel médical présent dans la Trauma Room 1 témoigna devant la Commission Warren en mars 1964. Or, l'autopsie du président avait eu lieu à Bethseda le 22 novembre 1963 au soir. Par conséquent, les médecins de Parkland connaissaient les conclusions de ceux de Bethseda (certains avaient conversé par téléphone) qui, en l'occurrence, s'opposaient radicalement aux leurs. Pour autant, ils restèrent sur leur position, à savoir celle d'un tir de face. Ce n'est que bien des années après (on ne sait pas pourquoi) qu'ils virèrent de bord. Mais qu'est-ce qui a le plus de valeur entre un témoignage fournit sept mois après l'assassinat et trente ans après l'assassinat ? La réponse est en fait apportée par les "warrennistes" eux-mêmes qui, à l'instar de François Carlier, rappellent sans cesse que les souvenirs peuvent être altérés par tout ce qu'on a pu lire ou entendre et que, par conséquent, lorsqu'un témoin va dans le sens de la théorie du complot, il doit sûrement se tromper. Mais, bien entendu, ils n'appliquent pas cette règle pour l'exemple des docteurs de Parkland.
Mais revenons sur la question qui fâche : pourquoi ces sept médecins de Parkland rejetèrent leurs propres conclusions – chacun ayant témoigné devant la Commission Warren avoir vu une blessure de sortie à l'arrière du crâne du président – en admettant finalement qu'ils avaient tous les sept mal vu ? Subirent-ils des pressions ? Cette type d'hypothèse, souvent avancée par certains défenseurs du complot à tout va lorsqu'ils ne disposent pas de preuves tangibles (pas seulement pour le cas de l'autopsie), ne peut évidemment être vérifiée, d'autant plus qu'elle ne se fonde sur absolument rien.
Des éléments de réponses peuvent cependant être apportés. Tout d'abord, nous l'avons dit, les changements de point de vue des docteurs furent réellement mis au jour par Gerald Posner en 1993, qui affirma les avoir tous les sept interviewé. Or, concernant ce type d'affirmation, l'auteur américain souffre d'une terrible réputation : il fut en effet accusé de plagia et de falsifications de témoignages pour son livre Miami Babylon paru en 2010, et il semble que ses "méthodes de travail" étaient déjà les mêmes pour Case Closed :
- Posner affirma avoir interviewé par téléphone le docteur Boswell, l'un des trois médecins qui procéda à l'autopsie du président Kennedy à Besthesda (Maryland). Pourtant, en mars 1994, soit quelques mois après la parution de Case Closed, le docteur Gary Aguilar (spécialiste de la question médicale dans l'assassinat de Kennedy) demanda à Boswell de confirmer qu'il avait bien parlé à Posner. Il le nia formellement.
- Posner affirma également avoir interviewé James Tague, le témoin clé qui avait été blessé par un éclat de balle. L'auteur lui attribue ainsi trois citations dans son livre. Aguilar, toujours lui, demanda à Tague s'il s'était entretenu avec Posner. À aucun moment, répondit Tague.
De telles révélations entachèrent fortement la crédibilité de Posner. Mais pour prouver qu'il disait vrai, l'auteur américain rendit publics ses relevés téléphoniques sur lesquels on pouvait en effet voir qu'il avait téléphoné à Boswell. Toutefois, des contradictions sur la facture vinrent remettre en cause son authenticité (il est d'ailleurs dommage que Posner ne soit jamais allé plus loin en faisant analysé son relevé : s'il avait été prouvé qu'il était truqué, Posner n'avait plus qu'à rendre sa plume ; à l'inverse, s'il était authentique, alors la crédibilité de Posner aurait été renforcée. Pourquoi n'a-t-il dès lors pas fait analyser sa facture ?...). Mais l'auteur de Case Closed affirma dans le même temps qu'il avait enregistré sur cassette ses conversations avec Boswell et Tague. Au cours d'une audition devant le Congrès, il promit qu'il les rendrait publiques. Toutefois, lorsque l'ARRB (acte créé en 1992 mandatant le rassemblement et la publication des archives sur l'assassinat de JFK) lui demanda d'honorer sa promesse en fournissant une copie de ses enregistrements "Curieusement", Posner ne répondit pas. En dépit des multiples requêtes de l'ARRB, Posner resta toujours muet. Encore aujourd'hui, il conserve ses soi-disant cassettes pour lui, bien qu'il n'ait absolument aucun intérêt à cela (sauf s'il ne les a tout simplement pas).
Mais encore plus étonnant : même au cours de leurs témoignages devant des commissions officielles et/ou d'interviews réalisées bien des années après l'assassinat de Kennedy, les médecins et infirmières de Parkland restèrent formels en affirmant qu'ils avaient vu une large blessure à l'arrière du crâne du président. Ci-dessous les photos de certains d'entre eux en train de montrer l'emplacement de la blessure de sortie.
"C'était à l'arrière droit de sa tête – très important."
"Cette blessure s'étendait sur la partie pariétale."
"Mon impression était qu'il y avait une blessure dans cette partie de la tête."
"Il y avait une importante blessure à l'arrière de sa tête."
"... juste ici, dans la partie occipito-pariétale."
"La blessure était de la taille d'une balle de baseball."
"Il y avait un important défaut à cet endroit de son crâne."
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